12/31/2007

Quelques jours entre les fêtes à Näsviken, Hudiksvall kommun.

Climate walk

Le 8 décembre, à Stockholm comme dans d'autres grandes villes dans le monde, c'est le jour de la marche pour le climat. Des milliers (un à Stockholm) de personnes dans les rues pour montrer l'importance qu'elles donnent à l'envirronement.

11/05/2007

Photos de novembre

Je vais fainéantiser un peu ce mois-ci, et ne mettre qu'un seul message avec toutes les photos. Comme on est au début du mois, faudra revenir de temps en temps pour regarder si il y en a des nouvelles !
Clique sur une photo pour zoomer dessus, reclic pour dézoomer. Sur une photo zoomée, clique sur la flèche pour lire les informations sur cette photo. Sur la mozaïque, clique sur la flèche pour charger un autre lot de 25 photos (si il y en a).

10/27/2007

C'est l'automne

Ca fait déjà quelques semaines que je le sais, mais bon, le week-end dernier, j'ai été à Värmdö. Ca faisait longtemps tout de même (depuis juillet), mais je n'avais pas trop pris le temps. Mais là, j'avais envie d'avoir de la place, de sortir de la ville. Et d'inviter des gens à passer le week-end avec moi pour cause de nouvel emploi. Bon, sur ce point, ca n'a pas été une grande réussite (on était 6 samedi soir), mais le weekend a tout de même été bien sympa. Longues promenade dans les bois, soirées jeu de cartes. Et quelques photos.

9/14/2007

A tout seigneur tout honneur

L'une des raisons pour lesquelles je suis rentré en Bretagne cet été. Bienvenue Matéi.

9/12/2007

Kvikkjokk -> Murjek

Au réveil, le chemin est presque fini. Il ne nous reste qu'un kilomre pour rejoindre le village et prendre le bus. Enfin ca c'est ce que l'on pense. Donc par précaution nous nous levons vers 7h30, le partant à 9h45.
Petit-dèj dans un bois humide (il a plu pour notre dernière nuit, le ciel est encore bien couvert, génial pour plier la tente). Dernier bain dans une rivière, bientôt une douche chaude. Dernière vaisselle dans l'eau froide. Dernière fois que l'on met ce putain de sac de 20kgs sur les épaules. Un peu triste mine de rien de quitté ca, mais en même temps soulagé que ca se finisse.
A 8h30 nous avons fait les 800m qui nous séparaît de l'arrêt de bus. Pas si mauvais que ca en lecture de carte. Il pleuviote vaguement. Anna va à la station de montagne téléphoner pour reserver un billet de train (sans réussite), moi je visite l'église et me promène un peu dans le village d'au moins 50 maisons.
Le bus arrive, et c'est parti pour 150mn de route jusqu'à Jokkmokk. De là, on descend pour prendre un bus pour Älvsbyn. Bus qui part tout les jours sauf le dimanche, et nous sommes dimanche. 30mn dans le village le plus grand de la commune (commune qui fait la taille des Côtes-d'Armor + Finistère + Morbihan pour 5500 habitants), qui comporte comme il se doit un Konsum et un Ica, tout deux ouverts de 9h à 20h en semaine, 9h-19h le samedi et 12h-19h le dimanche, se faisant face sur la rue principale. A 12h15 nous remettons dans le bus initial et continuons vers Murjek. Arrivée à 14h, le train passe à 16h30. Promenade dans le village (25 maisons), cuisine, blabla, et le train arrive.
Nous n'avons pas de billets, donc pas de places reservées et le train est bondé. Commence donc un jeu de chaises musicales, a trouver une place libre jusqu'à la prochaine station. La nuit je déclare forfait, sort mon tapis de sol et me pose dans le couloir, ce qui fait que je dormirais un peu.
A 7h50 le matin, arrivée en gare de Stockholm. 22h de trajet sans passer une seule frontière. Doit pas y avoir beaucoup de pays en Europe où c'est faisable.
Maintenant il faudra refaire un peu Sarek, cause c'est grand comme parc, que je n'ai pas fait un seul sommet, et qu'il y a 2 autres parcs accolés. Donc l'an prochain ? Qui veut venir ?

9/08/2007

Rittak -> Kvikkjokk

Dixit le planning, nous avons une demi journée d'avance. Il nous reste donc une étape et demi, mais la dernière étape est courte. Pourquoi ne pas tout faire d'un coup ? En plus à 17h ce soir il y a un bus qui part. A 9h (on s'est couché assez tard tout de même) on est partis. Nous sommes toujours sur kalfjällen, pas trop de végétation et beaucoup de cailloux. Les jambes sont un peu lourde, on attend la fin, du coup ca n'avance pas. A 14h il nous reste 16km à faire. Pour le bus, c'est raté. Nous continuons donc notre chemin à vitesse réduite. La montagne, c'est fini, Sarek aussi (après le tour en bateau hier, nous sommes rerentré dans Sarek, et sorti aujourd'hui vers 13h). Nous sommes maintenant dans la reserve bois et montagne de Kvikkjokk. Dans les bois, la vue n'est pas énorme, et en plus les moustiques nous suivent. Joie, bonheur, allégresse. Comme on dit en suédois, ca avance pas vite, mais ca avance lentement (det går inte fort, men det går langsam). En fin d'aprèm, le danois nous rattrape. Depuis le départ de Ritsem, c'est le premier. Il faut dire que la moyenne horaire du jour doit être la plus basse. Partant du principe qu'il n'était pas dans le bateau hier soir avec nous, il l'a donc pris ce matin et avaler les 10 kilomètres d'hier plus les 23 du jour (on approche de la fin tout de même) en 7 heures. Pourquoi ne pouvait-il pas traverser les rivières ? Mystère.
A 18h nous arrivons à 1km du village et posons la tente dans un coin pourrave (le pire du voyage). Heureux d'arriver au bout, de rentrer vers la civilisation tout de même.

Rapadalen -> Rittak

Nous nous sommes arrêtés tôt la veille, reposés, le matin est donc propice pour un réveil précoce. Il est 7h00, le petit dej est déjà en chauffe. Guère plus tard nous sommes partis. Nous ne savons pas à quelle heure part le bateau, et nous avons encore 7 ou 8 km vant d'y arriver. Le parcours est plat, ce qui nous donne un bon rythme. En plus, sur les parties délicates il y a des planches pour ne pas trop se mouiller. Très bien ! La distance se réduit, j'ai eu des échos de bateau arrivant vers 10h, pour le moment ca va. Et soudain, catastrophe, nous perdons le chemin. Un grand marais devant nous, 25 possibilités.
Nous partons droit devant nous, avec 100m de marais nus avant le prochain bois. En marchant se dégage du sol des bulles assez nauséabondes. Ca me fait penser au marais poitevin et aux bulles de méthane inflammables. Mais l'heure n'est pas au jeu, il faut avancer. Un chemin à droite, l'autre à gauche, que faire ? Nous partons à gauche sur 200m puis faisons demi-tour, prenons l'autre qui s'avèrera être le bon.
09h55, toujours pas vu le ponton, non plus les passagers possible du bateau. Tout est encore possible. Nous longeons la berge, j'allonge le pas, distance un peu Anna. 10h05, des têtes apparaissent un peu plus loin. Deux minutes plus tard j'apprends que le bateau est déjà partis, depuis 1 ou 2 minutes. 10h15, nous apprenons que le prochain passage est à 17h.
Dommage, nous perdons une demi journée. Heureusement il fait beau, nous en profitons pour faire une grande lessive, écrire quelques notes sur le parcours, manger, dormir, lutter contre les moustiques...
A 17h nous sommes prêt, avec 4 autres personnes, et embarquons sur un tout petit bateau. Le chauffeur connait la rivière par coeur et s'amuse dans les virages. 17h40, après une petite pause à Aktse, nous avons traversé la rivière et sommes partis sur Kungsleden. Il faut maintenant avancer un peu pour compenser de la pause forcée. En même temps, nous sommes déjà au point prévu dans notre planning pour poser la tente aujourd'hui. Nous allons donc prendre un peu d'avance.
Nous avançons dans une forêt, sur un chemin large, dégagé. Cela surprend un peu après la sauvagerie de Sarek (oui, nous sommes maintenant sortis de Sarek, pour quelques heures). 1h plus tard, nous croisons 2 mecs qui nous vante les mérites d'une place pour poser la tente à 3h de là. Nous continuons. Et soudain, face à nous, se découvre la dernière difficulté du parcours. 300m de denivelé, sur un chemin somme toute moyennement pentu. Les moustiques, qui ne nous ont pas lâché depuis notre descente du bateau s'en donnent à coeur joie ! Arrivé en haut, superbe panorama, mais pas le moindre cours d'eau à proximité. Il nous faut marcher encore. La nuit approche (bien qu'il n'est jamais fait vraiment sombre de tout le voyage).
Le temps passe, nous marchons dans la "montagne chauve" : des pierres, des cailloux, parfois un peu d'herbe. Quelques rennes passent au large, nous traversons des cours d'eau à sec, et marchons. Le camelbak et vide, il est tard (21h), le moral baisse. Heureusement, le paysage est magnifique, avec un immense lac 500m en dessous de nos pieds, des névés 100m au-dessus de nos têtes. Mais bon, il serait tout de même temps de trouver un abri. On sort la carte, on essaye tant bien que mal de se réperer (est-on là où 2km plus loin ?). Il y a un refuge avec une rivière pas loin, oui mais c'est où pas loin (on sent tout de suite que la fatigue se fait sentir après 6 jours dans les montagnes).
22h, la tente est montée, la soupe est en chauffe, on est arrivé à la rivière. Pfff, il était temps.

9/03/2007

Rapadalen

Reveil sous un grand soleil. Enfin, on aurait bien aimé. Les nuages sont noirs, la pluie menace. On se depêche de plier la tente avant la pluie, on sort les rain cover pour les sacs. J'hésite à mettre mon pantalon de pluie, et décide finalement de continuer en short. Quand il ne pleut pas, c'est plus confortable, si il pleut, ca sèche vite.
Les mecs croisés hier nous ont dit que la forêt est un domaine difficile pour avancer, car la végétation bloque tout passage. Nos premiers kilomètres ne se passent pourtant pas trop mal : un chemin marqué au sol; assez plat, pas trop rocheux, qui nous permet de bien avancer. Pour les pieds, ca passe. Pour les genoux, c'est une autre histoire : branches, herbes, buissons occupe l'espace et griffent bras et jambes. Le panorama est, comment dire, limité à 10m.
Le chemin est relativement plat, longe plus ou moins la rivière, assez sec. Le meilleur que nous ayons rencontré depuis longtemps ! Nous croisons quelques marcheurs, mais l'humeur va avec le temps : maussade. La pluie a commencée, les gouttes tombent du ciel et des feuilles. Pour suivre le chemin avec la capuche, nous regardons nos pieds. Ce qui nous fait presque manquer une famille d'élan, une mère et ses 2 petits au bord d'une clairière.
Quelques traversées sont au programme aujourd'hui, mais rien de facheux pour nous. Mais pas pour tout le monde. Sur un gué, nous croisons une famille dont la mère manque de partir avec les flots et fond presque en larmes devant ses enfants qui n'ont pas eu de problême. Une autre rivière, nous rencontrons un danois qui se promène seul et la veille a préféré monter sur la montagne (800m de dénivellé) plutôt que de traverser une rivière. A ce moment, il attend la fin de l'averse dans sa tente pour traverser un autre cours d'eau et est surpris de voir l'endroit où nous sommes passés.
Le chemin continu toujours, et malgré l'heure qui passe, nous ne nous arretons pas pour déjeuner, préférant marcher sous la pluie. A force de regarder nos pieds, nous faisons une autre rencontre. Un élan, peut-être le père de la famille croisée un peu plus tôt, se trouve sur le chemin. facilement 1m60 au garot, des bois assez jolis, on se demande presque comment il fait pour se déplacer dans cette forêt. En attendant, il est chez lui, et fait un peu peur. Il ne paraît motivé pour partir, mais quitte le chemin de quelques mètres à la faveur d'une clairière. Il ne nous quitte pas des yeux, nous non plus. Les élans sont végétariens, donc à priori pas de raison qu'il nous charge, mais on ne sait jamais. Nous quittons le chemin vers l'autre coté de la clairière, chacun laisse passer l'autre. C'est bon, nous pouvons continuer.
La faim commence à se faire sentir, la fatigue aussi. Demain il faudra prendre un bateau pour descendre et traverser un lac, mais nous n'avons aucune idée des horaires. Nous avancons donc encore. S'en suis une zone un peu plus sêche (comprendre pas de rivière ou de ruisseau, donc pas possible de poser une tente) qui nous ferra marcher encore deux heures avant de trouver un coin parfait : une petite rivière toute gentille, genre le Jaudy à Pedernec, un espace herbeux pour la tente. Que demande le peuple ? En plus la pluie s'est arrétée. On pose tout, il est 15h30, c'est un peu tôt, mais ca suffira pour aujourd'hui.

8/30/2007

Mikkastugan -> Rapadalen

Reveil. Ablutions dans le ruisseau à coté. Petit dèj. Pliage de tente. Nous sommes partis. Pas une grande joie, malgré le soleil qui brille. Nous savons que d'ici peu nous allons avoir à traverser LA rivière difficile. Un petit échauffement après 30mn de marche avec une première rivière, assez simple. Pas de nouvelles de ceux rencontrés hier. Pourtant, sachant ce qui arrive, nous aurions bien voulu avoir un peu de compagnie. Notre baton resistera-t-il ? Et quid de nos jambes ? Nous ne sommes pas très fier à ce point. Puis la rivière arrive. On pose les sacs, on mange un peu, raisins secs, gateau de sésame, de quoi avoir le petit boost nécessaire au milieu de l'eau pour ressortir.
Les flots sont assez impressionnants, le fond loin, les pierres rondes. Je plonge le baton dans l'eau, impossible d'aller au fond, le courant l'en empêche. J'y vais à deux mains, contre le courant en amont, j'atteind le fond à mon aval. Bon, ben, quand faut y aller... Un pas, deux pas, une pause. L'eau m'arrive bien à mi-cuisse, ca rafraichît un peu trop. Mais il fait continuer. Je continue. Trois pas. Les pas sont très court, car dès que je lève le pied, celui-ci est emporté par le courant. Déjà qu'à l'arrêt j'ai du mal à ne pas tomber. En même temps, si je tombe, c'est plus simple : j'ai 400m de descente en 1km en mode descente en eau vive, avant de tomber dans un fleuve assez plat, mais avec un bon débit. Plus les pierres qui trainent au milieu. Joie; bonheur, allégresse. Quatre pas. Je suis abrité du courant sous une pierre. Pas mal. Il me reste 3m à faire, j'ai passé le plus dur à mon avis. Cinq pas. A non, le plus dur était encore à venir, faut que je sorte de là. Six pas, sept pas, je suis sûr la berge. Je monte un peu plus haut, pose mon sac. J'essaye d'expliquer à Anna comment traverser, la rivière couvre les voix. Hum, plus qu'a retraverser. Sans le sac, ca passe mieux. Je prend le sac d'Anna, je connais le chemin par coeur maintenant. Je lance le baton à Anna, qui avance dans l'eau, lentement, lentement, mais surement. A 2 pas de la berge, un mauvais mouvement la fait tomber à moitié sur la berge, à moitié dans l'eau. C'est toute tremblante qu'elle se relêve. La traversée est faite, il n'y a plus qu'à continuer.
Depuis le matin, nous avions eu un chemin bien marqué. Mais après cette rivière, un marais, nous perdons la trace. Une mauvaise option nous emmène encore plus dans le marais, les pieds trempés. Vers 11h, une autre traversée toute gentille nous fait retrouver le chemin, direction un étrange rocher qui domine le plateau. Du haut de ce rocher, une superbe vue sur les massifs alentours, le plateau, la vallée en bas et le chemin qui nous attend. Bizarre, on dirait plus une falaise qu'un chemin.
Descente du rocher, on continue sur le plateau qui se rétrécie, se rétrécie. Ce qui n'empêche pas l'eau de stagner sur la partie restante. Ce n'est pas encore aujourd'hui que mes pieds secheront. Anna a d'ailleurs quelques problèmes à ce niveau, avec des orteils qui ont doublé de volume. Vers 13h, nous arrivons au pied de la falaise. Le chemin continue tout droit, transverse d'une pente à 60-70%, sur des éboulements. La végétation à cet endroit est un peu différente. En effet, le soleil tape direct sur cette partie, qui du coup est bien plus chaude que la moyenne. On y trouve donc des plantes un peu différentes, mais mes compétences botanique ne me permettront pas de vous en dire plus. Pause déjeuner avant d'attaquer ce passage délicat. Et c'est parti.
500m à se dire "si je fais un pas de travers, je dévale 500m", puis le chemin tourne à gauche et attaque la montée. 500m plus loin, et 300m plus haut (lourd les sacs à dos), nous nous retrouvons sur un plateau à 950m d'altitude, avec 2 lacs qui s'enchainent, enfermés dans un fer à cheval. Très beau, très reposant. On aimerait poser la tente là, mais il nous reste encore un peu de chemin pour la journée.
Au bout des 2 lacs, une petite montée pour passer au point culminant de notre périple, 1050m, et c'est la descente sur Rapadalen, la forêt de Sarek, qui nous attend 450m plus bas. La descente, abrupte, se fait assez lentement du fait de chevilles et genoux fragiles. Nous croisons un groupe qui en est à la moitié de son ascension. Notre descente semble interminable (1h30), et à 17h30 nous posons la tente au bord d'un lac boueux, dans un espace qui a déjà été utilisé par d'autres campeurs. Nous sommes maintenant dans la forêt, visibilité maximale 50m.
Bizarrement, il n'y a pas de moustique, nous profitons donc de notre repas en toute tranquilité.

8/22/2007

Kisuriskåtan -> Mikkastugan

S'arreter tôt à un avantage : ca permet de se reposer. Comme ca le matin, je suis prêt pour une longue journée. Nous sommes en effet en retard sur notre planning de marche (c'est marqué que l'on devait arriver à l'ouverture de Ruotesvagge, il nous manque 2h de marche). Du coup l'objectif est de rattraper ce retard. Il fallait bien une bonne nuit de sommeil (le truc étant que si nous nous étions arreté plus loin la veille, nous n'aurions pas dû rattraper le retard).
Dès le départ nous devons traverser une zone humide : ce n'est pas encore aujourd'hui que nous marcherons les pieds secs. Ce que ceux d'Anna déplorent. Résultat : des ampoules sur tout les orteils. Pour ma part, ca va, elles explosent avant de faire mal.
A 10h30, nous arrivons à l'ouveture tant recherchée. De chemin, point de traces. La carte nous indique de suivre la rivière, ce que nous faisons une centaine de mètres en aplomb. Le but est de suivre une ligne imaginaire juste au-dessus d'une cassure dans le terrain, ce qui permet de marcher un peu au sec (la cassure incluant une pente, la pente n'étant pas propice aux marais). La réussite est correcte, et nous avancons bien. Vers 13h, après avoir longer la rivière au plus près pendant 1/2h à la recherche d'un refuge (aperçu 1h avant des hauteurs), nous nous déchaussons pour notre première traversée de rivière. Mes flip-flops ne résistent que très moyennement malgré la faiblesse du courant et je manque d'en perdre une (petite course le long de l'eau pour la rattraper). Je décide de faire les traversées suivantes pieds nus, Anna continuera avec ses sandales. L'eau est froide, ce qu'apprécie ma cheville endolorie.
Anna a appris la leçon de son voyage à Kebb il y a deux ans, et de son genou qui lui avait fait mal durant toute la rando. Du coup dans le sac nous avons 2 genouillières. Mais cette année, c'est ma cheville qui se fait la malle. Je marche donc avec une genouillière en guise de chevillière (ca ne sert guère, ,mais cela aide au maintien).
Nous marchons encore un peu en contre-bas d'un glacier qui au printemps doit liberer d'énorme quantité de neige a en juger par le lit des rivières. Sur 500m de large il n'y a que des pierres. Et deci-delà des cours d'eau. Celui que nous venons de traverser coulait vers l'ouest, maintenant ils coulent vers l'est. Un renne nous montre comment se déplacer dans ce milieu minéral avec aisance, mais notre principale occupation maintenant est de trouver un passage pour notre prochaine traversée. Rien à voir avec celle effectuée 15mn avant. Maintenant il y a 90cm de fond et du courant. Les 2° de l'eau n'arrangent pas les choses. Je teste une fois, remonte gelé sur la berge. Heuresement qu'il fait beau, cela permet de se rechauffer. Mais tout de même, seul au milieu de ce désert minéral, avec une rivière a traverser, à 2 jours du point de secours le plus proche, guère encourageant. Mais pour continuer, il faut traverser.
Je me lance à un endroit où le flot se divise en plusieurs bras. Intéressant pour avoir moins de courant, mais du coup il faut faire près de 50m dans l'eau. Je traverse, une fois, passe 5min à réchauffer mes pieds, et repars en sens inverse chercher Anna. Je prend son sac, elle me suit, guère rassurée. Mais ce n'est pas encore maintenant qu'elle va tomber. Nous nous retrouvons de l'autre coté des flots, en pensant que cette traversée n'est pas notée comme difficile. 50m avec l'eau aux genoux, c'est facile. Ben voyons.
Nous repartons dans les cailloux, qui pieds nus, qui en sandales, et nous retrouvons la végétation après 3-400m. Il manque quelque chose : le baton ! Demi-tour vers l'univers minéral. Mais rien ne ressemble plus à un caillou qu'un autre caillou, de même pour un bras de rivière. Bilan, impossible de retrouver le baton. Les traversées suivantes s'annoncent difficile. Surtout que la végétation alentour, buissons et herbe rase ne nous propose guère d'alternative. Anna me fait un peu la gueule sur le moment.
Nous repartons tout de même, sans baton, pour 200m. Distance suffisante pour Anna pour trouver un autre baton, en l'occurence un morceau de planche usagé. Nous sommes sauvés ! Encore quelques pas, le temps de passer au-dessus d'un replis du terrain et de s'abriter du vent, et c'est l'heure du déjeuner. En contre-bas, nous apercevons d'autres déjeunant. Sarek n'est pas completement vide.
Après le dessert, nous convergeons vers la "foule" des randonneurs et nous retrouvons à 7 personnes à discuter du chemin déjà parcouru et des prévisions de chacun. Pour ce soir, tout le monde à le même objectif, Mikkastugan. Au programme de la fin d'après-midi (il est déjà 15h passée), 3 traversées. Chacun suit son chemin, nous au pied des montagnes, une tierce en contre-bas et une paire encore plus bas, le long de l'eau. Au gré des difficultés rencontrées par chaque groupe, les uns devancent les autres et inversement. Les 2 premières traversées ne posent pas trop de problème, l'une d'elle s'étant même faite d'un seul bon.
Le soir approche, toujours pas de cabane en vue. Par un jeu du terrain, nous ne voyons plus les autres marcheurs, mais nous entendons de mieux en mieux une rivière qui cascade de la montagne. Encore quelques minutes, et nous arrivons sur la dernière traversée du jour. Une fois n'est pas coutume, elle se présente mal. Nous sommes à flanc de montagne et le courant est important. Le névé à 5m de là ne réchauffe pas l'eau et nous sommes à l'ombre. La fatigue se fait sentir, un peu de découragement aussi. Mais comme avant, je me dis que le chemin connait le passage. Et si il arrive ici, c'est que l'on doit pouvoir traverser. Je regarde 10m plus bas, 10m plus haut pour choisir le meilleur passage à mon goût, et je me lance. A force de traverser, je me rend compte que le froid est plus supportable. Et j'arrive de l'autre coté sans trop de difficulté en quelques pas. Je repars chercher Anna, et 5mn plus tard nous avons remis les chaussures. Un coup d'oeil en contrebas nous montre que d'autres ont plus de mal que nous et cherche encore comment passer. Nous leur souhaitons, de loin, de réussir et continuons.
19h, Mikkastugan en vue ! Enfin, avec l'aide du zoom de l'appareil photo. 1h plus tard, quelques zones humides et les pieds mouillés, nous arrivons à la cabane. Nous passons sans nous arreter, passons sur le pont au-dessus de la rivière Mikka. Impressionante rivière, qui s'est grossie de plusieurs glaciers et qui a creuser un passage dans la roche, 15m sous le pont. A 200m de là nous posons la tente, fin d'une journée marathon.
Plus tard nous apprendrons qu'un couple que l'on connaît est passé là 8h plus tôt, nous a attendu un peu, nous a même laissé un message dans la cabane. Dommage, ca aurait été marrant de se trouver.

8/21/2007

Padjelantaleden -> Kisuriskåtan

Premier réveil dans les montagnes. Au moment de se coucher, nous avions 2 tentes à moins de 200m. Il semblerait que nous ayons dormi un peu plus que les autres, car nous sommes seuls à présent. Enfin presque. Au cours du petit dèj, nous verrons passer quelques randonneurs.
La tente est pliée, il est temps de se mettre en marche. Fidèle à nos habitudes, nous rattrapons vite quelques marcheurs. Padjelantaleden est une voie assez fréquentée. Vers 10h nous arrivons à la limite des trois parcs : Stora Sjöfallet, Padjelanta et Sarek. Un couple nous informe du parcours qu'ils viennent d'effectuer, qui n'est autre que notre projet à rebours. Un baton s'avère nécessaire, nous profitons donc des derniers hectomêtres en sous-bois pour trouver notre bohneur. Un être bien intentionné à dressé un baton entre quelques cailloux au bord du chemin. Je m'en empare, et ne compte pas le lacher avant d'avoir passer la rivière qui nous a été indiquée comme difficile. Traversée prévue dans deux jours.
Sarek est un parc sauvage. Les trois premiers kilomètres se font sur un chemin bien marqué, mais rapidement nous devons traverser une zone humide. Chacun pour soi, nous cherchons le chemin le plus sec. Du coup, à la sortie, chacun son chemin aussi. C'est le début d'une longue marche pour chercher le meilleur passage à travers les bosquets et les marais.
Qui dit zone humide, dit aussi pieds humide. Sauf si l'on est équipé de superbes bottes de randonnées, ce qui n'est pas mon cas. Avec la bruine du jour, le taux d'humidité vestimentaire augmente. Vive les rain-cover pour les sacs à dos et la veste de pluie (pour les jambes, j'ai opté pour l'option short, donnant en patûre aux moustiques mes mollets, mais séchant très vite à la moindre acalmie). L'indice de joie et de bohneur baisse quand à lui très vite. Si bien que malgré un départ tardif, je pousse Anna vers un arrêt rapide. Vers 16h nous atteignons Kisuriskåtan, un viel abri sami un pu délabré, et nous y posons la tente. Une rivière coule à quelques mètres de là, le soleil se découvre, nous passons une bonne soirée.

8/05/2007

Ristem -> Padjelantaleden

Il est 19h, nous sommes sur le bateau. La traversée entre Ritsem et les maisons d'Akka ne dure pas très longtemps, 15min tout au plus. Le chemin n'est pas encore commencé que la fatigue se fait déjà sentir. Il faut dire que le voyage a démarré tôt.
A 2:30 nous avons quitté Urkult festivalen en taxi pour la gare de Långsele, à 40min de là. Dans la gare nous avons tout de suite sorti les tapis de sol pour attendre le train en dormant. A 5:17 celui-ci arrive. Dur de parler au contrôleur lorsque l'on se réveille avec pour seul objectif de dormir encore. Il faut trouver une place dans le wagon bondé, laissé la place à la gare suivante car elle est reservée, et ainsi de suite jusqu'à Gällivare. Il est 13:30, nous sommes dimanche, Anna par à la recherche d'un Konsum pour avoir de quoi manger dans l'aprèm (nous économisons les vivres de montagne). A 15:30, nous montons dans le bus, direction Ritsem. Sur le chemin, nous passons Saltuolukta qui était le point d'arrivé de notre dernier périple dans les Fjällen.
Le bateau arrive à quai, nous étions 5 à bord. Un couple qui part sur Padjelantaleden, et un mec qui va faire de la pêche dans les rivières du coin. Le pécheur va passer la nuit dans l'une des maisons d'Akka, nous partons sur le chemin. Il est tard, mais nous voulons avancer un peu, ne serais-ce qu'une heure ou deux, pour mettre les jambes en marche. Une petite pause près d'un ruisseau permet au couple de revenir sur nous. Ils nous font profiter de leur connaissance du terrain, nous expliquant la route à suivre pour le lendemain. Car demain nous quittons le monde civilisé pour entrer dans Sarek.

8/01/2007

The Tall Ship Race

Certains (mes parents, Laure) se souviennent peut-être de noms comme Sedov, Statsraad Lehmkuhl ou Christian Radich. Ce sont des bateaux qui étaient présents à Brest 2000 (à ce propos Fred, ton père s'inscrit pour l'édition 2008 ?). Et bien je les ai revus ce week-end à Stockholm. Avec quelques autres.

7/29/2007

Escalade en juillet

J'ai parlé un peu de mon triathlon de l'été. Faut bien que je montre que je le fais un peu.

7/08/2007

Canoé à Barnens Ö

36h de vide entre 2 jours de boulot. Il ne fait pas beau à Stockholm, alors on prend le bus direction Barnens Ö (2h de voyage tout de même dans le réseau de la ville). Il ne fait pas beau là-bas non plus, mais on prend tout de même un canoé et on part sur les flots.

Delsbostämman

Le week-end dernier était l'occasion de monter voir la mère d'Anna et d'aller à un stämma.

6/29/2007

Séjour d'Anne à Stockholm

Un petit tour de vélo entre Stockholm et Uppsala pour féter Midsommar, 2 jours de pluie et 2 autres de soleil. Voila, on a fait un p'tit tour de Stockholm.


On se revoit avant avril ?

6/28/2007

Séjour de Carine à Stockholm

Au mois de juin, j'ai eu un peu de visite. C'est sympa, ca me fait me promener un peu en ville, et voir des personnes que je n'avais pas vu depuis quelques mois.
Donc ca a commencé par Carine. Arrivée en début d'aprem le mercredi, puis promenade à vélo le reste du temps jusqu'au lundi (avec un jour de grisaille le dimanche).


Tu reviens quand ?

5/29/2007

Anniversaire d'Antonia

Voila, la ch'tite bulgare que je connais depuis 3 ans à mon âge.

5/25/2007

Barbec à Gommarens

Encore un barbec, encore un tour à Gommarens, encore une journée avec l'équipe de la rue des chasseurs.

5/20/2007

Les jardins de la maison blanche

Le jour brésilien de SOFIA, je n'ai pas pris beaucoup de photos de ce qui s'est passé à l'intérieur. J'ai préféré regarder une fois de plus les jardins.

Nacka Naturreservat

Vendredi saint, grand soleil, faut en profiter.
Ca commence par une traversée des banlieues sud de Stockholm en vélo pour aller de Kransen à Bagis avec 2 Anna. Trouvaille (?) d'un Paoli sur la place de Bagis qui nous servira de guide dans la forêt. Sans lui nous n'aurions jamais remarqué les habitants des lieux.

Anna dans le lit


Anna dans le lit, originally uploaded by Marschupp.

Une saucisse dans le lit ! Lis le commentaire de la photo.

5/18/2007

Scrap

Google propose enfin de mettre des diaporamas sur son blog. Ben voila.

4/21/2007

Séjours à Värmdö

Le week-end dernier, j'ai retrouvé Antonia et quelques autres à la gare et on est partis pour Värmdö.
Mardi soir avec Anna, on a pris le bus pour Värmdö, retour le jeudi matin.
Voila quelques photos de ces 2 séjours.

4/07/2007

Annif d'Anna

Voila, une petite soirée réussie.

4/02/2007

Ballade à Ösmo

Voila, encore un week-end de printemps/été. Pour plus d'infos, voir chez Anna.

Blogged with Flock

3/26/2007

Vélo à Nynasham

Ce week-end, il faisait beau (enfin surtout dimanche), donc j'ai appelé Björn pour lui proposer d'aller au bord de la mer. De bon matin (11h58), nous avons pris le pendeltåg pour aller au sud. 60km plus loin nous étions à Nynasham, avec nos vélos prêt à avaler les chemins.
En guise de chemin, nous avons suivi une route terreuse (qui s'est transformée en chemin un peu plus loin) le long de la baltique. Comme d'hab, je me suis plein du manque de salinité, d'odeur maritime, mais j'étais bien content d'être là, avec une vue (limitée, il y a des îles partout qui casse la perspective) sur l'infini de la mer.
L'eau était froide (genre 6-7deg), je ne me suis donc pas baigné (il y avait un grand soleil et quasi pas de vent, mais j'ai tout de même mangé avec les gants).

3/04/2007

Debacle

Ouin, il fait chaud, au moins +3 ! Du coup, la neige et la glace se font la malle.

2/26/2007

Arena Diving

Je crois avoir parlé du concours de plongeon que j'ai été voir. J'avais mon appareil photo avec moi ;-)

2/07/2007

Test

Un ciel

Anna the strong

Med sin röda jacka



2/04/2007

Promenade à Huddinge

Début février, la neige fond un peu. Il faut en profiter avant qu'elle ne s'en aille completement.

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1/28/2007

Mon nouveau jouet

Voila, j'en parlais l'autre jour, mon nouveau jouet !


Et un p'tit scrap, pour pas perdre les habitudes. Réalisé à l'aide du seul truc que j'ai appris sur Photoshop à l'UCO : coller dedans.

1/21/2007

Patinage à Medis

Ca y est ! Il a neigé et il fait froid ! Et du coup, c'est l'occasion d'aller profiter des patinoires en plein air de Stockholm. Rendez-vous à Medborgarplatsen.



1/14/2007

Les randos des vacances...

En scrap...
Le Moucherotte


La Pinéa (peut-être) (celui-là m'à pris 3 fois moins de temps que le précédent)


Vue de la Pinéa

1/12/2007

Vacances à Grenoble

Bon, comme pour le passage à Bruxelles, Anna a été beaucoup plus rapide que moi pour mettre ses photos en ligne. Donc je vous fait un résumé rapide en image, pour montrer que l'on a tout de même eu un peu de neige et du soleil.
Il n'y a rien de la journée (la seule et unique) de ski, cause je me suis dit que tomber sur un caillou, l'appareil n'apprécierait pas (faîte le lien seul entre caillou, ski et unique).

Reveillon à Grenoble

Et puis bonne année !